avril
5
2013
  • Catégorie :
    Actualité
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Parce que tel est mon désir

L’actualité révèle une crise dévastatrice qui atteint le cœur même du pouvoir au plus haut niveau.

Un ministre du budget, pierre angulaire du gouvernement, se trouve être au centre d’une fraude fiscale dont, par fonction, il devait être le pourfendeur intransigeant.

Cette affaire soulève de nombreuses questions :
– Celles bien sûr relatives à la “République exemplaire” proclamée il y a à peine quelques mois par le Président de la République.
– Celles aussi du fonctionnement des rouages de l’État dans le contrôle, a priori, de la situation de ceux qui sont appelés à occuper un poste ministériel. Il apparaît que ces vérifications d’usage sur la qualité, la probité, ne sont plus ce qu’elles  étaient.

Cette affaire est aussi celle du mensonge d’État : chacun s’est trouvé un jour avec quelqu’un qui lui a juré « dans les yeux » n’être pour rien dans ce qu’on lui reprochait malgré les évidences…

Ceux-là ont toujours beaucoup d’aplomb, jusqu’au moment où le voile se déchire et où la vérité apparaît dans toute sa crudité.

Cette affaire est aussi la révélation du mélange des genres, de la confusion entre l’intérêt général et la poursuite de profits privés, le désir de tout posséder, le pouvoir et l’argent…

Cette tentation facile qui agit sur les plus faibles et les plus cupides.

Quand il y a des signaux d’alerte il faut agir vite, d’autant plus vite que l’absence d’intégrité s’accompagne toujours du cynisme qui compte sur l’oubli et ne connaît ni les regrets ni les problèmes de conscience.

Ceux qui s’affranchissent de toutes ces règles et qui, avec impudence,  profitent des avantages que leur confèrent pouvoir et fonctions sont dans le déni absolu et le justifient  « parce que tel est mondésir »