octobre
12
2023

Le mal absolu

Rien ne justifie jamais les atrocités commises sur des enfants, aucune cause ne légitime la barbarie sur des victimes civiles innocentes, une barbarie à grande échelle, systémique…Ce n’est pas une folie, mais des massacres planifiés de longue date qui placent, de fait, ceux qui les ont perpétrés hors de la communauté des hommes. Ce sont des crimes contre l’humanité selon la qualification internationale. Le Hamas est une organisation islamiste terroriste, et reconnue comme telle par l’Union européenne depuis 2003, qui ne sert en aucune façon la vraie cause palestinienne.

 Le choix du terrorisme islamiste offre le visage de la haine pure et nous savons que c’est une impasse, comme toujours, quand la négation de l’autre constitue la seule réponse aux questions qui régissent les relations humaines comme celles de la géopolitique.       

  Devant l’indicible, une ligne est franchie, le vernis de la civilisation se dissout vite à chaque fois que des événements renvoient l’homme à son statut primitif.  Au-delà des centaines de victimes déjà recensées, mes pensées se portent en direction de otages retenus par les hommes du Hamas dans la bande de Gaza et pour lesquels je souhaite une prompte libération car, comme l’écrivait le romancier américain James Olivier Curwood : « Il est un plaisir plus grand que celui de tuer, c’est celui de laisser la vie ».

Il y a trente ans, le 13 septembre 1993, sur la pelouse de la Maison-Blanche, à Washington, la poignée de main historique entre le Premier ministre israélien, Yitzhak Rabin, et le futur Président de l’autorité palestinienne, Yasser Arafat, devant le Président des Etats-Unis, Bill Clinton, suscitait tous les espoirs.