novembre
12
2018

Le centenaire de la Grande guerre

Dimanche matin, à l’occasion des 100 ans de la signature de l’Armistice de 1918 qui mettait fin à plusieurs années cruelles de conflits ayant causé des millions de morts, notamment sur notre territoire, j’avais convié les Thiaisiens à manifester leur hommage à tous ceux qui ont combattu pour notre liberté.

L’assassinat de l’Archiduc d’Autriche-Hongrie, François-Ferdinand, à Sarajevo par un serbe, en juin 1914, a été le déclencheur de la Première guerre mondiale.

La déclaration de guerre de l’Autriche-Hongrie à la Serbie qui s’en suivi, a entraîné celle de la Russie contre l’Autriche-Hongrie et, par enchaînement, l’Allemagne, la France, l’Angleterre, l’Italie et la Turquie sont aussi entrées dans la guerre, chacune dans des alliances opposées.

Ces pays, outre leurs alliances, avaient des revendications territoriales qui servirent de prétexte au conflit.

Cette guerre fut une plaie béante au cœur de l’Europe, avec ses 10 millions de morts, et constitue encore aujourd’hui, une mémoire douloureuse et tragique.

L’héritage a été également funeste puisque le traité de Versailles imposé au vaincu portait en lui les germes des conflits futurs. Sur les ruines de nos pays respectifs, des revendications extrêmes se sont installées : la deuxième guerre mondiale en est la conséquence. C’est le temps long de l’Histoire.

L’empire ottoman, qui s’écroule également à cette époque, voit la France et l’Angleterre se partager des mandats sur la Syrie, le Liban et la Palestine, à l’époque sous l’influence turque. Là aussi, les conséquences font sentir encore aujourd’hui avec la création d’états au Moyen-Orient en guerre actuellement. Quand un empire s’effondre, longtemps après, on en ressent les secousses.

La réponse, en Europe, fut la nécessité d’opérer la réconciliation puis la construction de l’Union des pays d’Europe qui, en dépit de ses défauts, a permis de vivre en paix depuis 70 ans.

Nous sommes reconnaissants à Sabine Michalek, Maire d’Einbeck, notre ville jumelle, d’avoir voulu s’associer à cette cérémonie : son discours en français fut émouvant.

Les anciens combattants réunis autour du Colonel Le Bot, président du Comité d’Entente des anciens combattants et militaires de Thiais, les élus dont les adjoints Dany Beucher, Dominique Jossic, Michel Cazaubon, Virginie Leurin-Marcheix, Fabrice Lardé, Guylaine Torcheux, Alain Grindel, Katarina Hamada-Larkey, Pierre Ségura et Chantal Germain, les conseillers municipaux Frédéric Dumont, Daniel Caussignac, Thérèse Bocheux, Sylvie Duteil, Sylvie Dona, Azizia Ziti, Lauren Dell’Agnola-Hartje, le conseiller départemental Nicolas Tryzna, le directeur général des services Bernard Tugène, les pompiers, les policiers, les écoliers du conseil municipal des enfants dont la Maire Enfant, Maïlys Buisson qui a récité « le Pont Mirabeau » du poète Guillaume Apollinaire. Tous ont tenu à marquer de leur présence cet hommage aux soldats de la Première Guerre mondiale, lors de cette belle et émouvante cérémonie au cours de laquelle l’harmonie l’Amitié a interprété de façon vibrante la Marseillaise, mais aussi les hymnes allemand et européen, tandis que les cloches de l’église ont retenti.

Après mon allocution et celle de Sabine Michalek, nous avons effectué un lâcher de ballons et de colombes, symboles de la liberté.