mai
30
2013
  • Catégorie :
    Vie Publique
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Et il comptait, et il comptait…

Dans la dernière tribune municipale, l’ancien adjoint s’offusque du fonctionnement des tribunes libres dans le journal municipal de Thiais. D’après lui, la règle n’est pas la même pour tout le monde et le groupe majoritaire bénéficierait d’un avantage, en particulier sur le nombre de caractères accepté.

Il me semble important de rappeler ici le principe demandé par le service communication de la mairie et la pratique qui s’est instaurée. En effet, il est demandé de respecter la limite de 2 000 caractères, espaces exclus. Néanmoins, la pratique fait que même si les groupes dépassent souvent cette borne symbolique, les tribunes sont toujours publiées in extenso. Ainsi, pour le Thiais Magazine n°81 (mai-juin 2013), le groupe socialiste a rédigé une tribune de 2 449 caractères, le groupe communiste 2 570 et le groupe majoritaire 1 739, même chose pour le précédent numéro avec respectivement 2 191, 2 140 et 2 247 caractères.

Pas la peine de continuer, je pense que tout le monde a bien compris le principe, la règle des 2 000 caractères n’est qu’une borne symbolique qui permet d’éviter des dépassements trop importants.

De deux choses l’une, soit l’ancien adjoint a oublié la pratique habituelle, étrange pour un élu qui a été dans l’équipe municipale pendant 30 ans, soit c’est une attaque purement politicienne qui cherche n’importe quel argument fallacieux pour exister. De cette manière, il gêne surtout les autres groupes d’opposition qui seraient lésés par une application trop stricte. Le président de ce groupe dissident aurait mieux fait de s’informer avant d’attaquer.

Ces attaques deviennent lassantes car autant un débat de fond peut avoir un intérêt, autant ces petites attaques décrédibilisent le débat. Il est quand même inquiétant qu’un conseiller général n’ait rien d’autre à faire que de compter les caractères d’une tribune…

PS : Comme il aime à faire des citations, je lui en offre une dans laquelle il se reconnaîtra « La critique est la puissance des impuissants. » de Alphonse de Lamartine