juillet
1
2016

Que les choses soient dites !

Depuis plusieurs semaines, des rumeurs circulent relatives à une association musulmane thiaisienne et à ses activités.

Cette dernière a obtenu le prêt de salles municipales, en fonction des disponibilités, comme l’ensemble des associations thiaisiennes qui en font la demande. Il est utile de préciser que la ville ne peut a priori contrôler l’objet des réunions associatives.

Elle ne pourrait d’ailleurs même pas les refuser au regard de la jurisprudence du Conseil d’État, sauf en cas de menace à l’ordre public. La justice administrative a d’ailleurs déjà condamné certaines villes pour ces motifs.

En 2014, le Maire a eu connaissance de la présence d’un prédicateur radical dans une salle prêtée par la commune. Il a ensuite prévenu l’association et expliqué que la municipalité ne pouvait accepter la diffusion de ces propos contraires à la pratique apaisée et modérée de l’Islam. Quand nous avons appris qu’un autre prédicateur était venu en avril 2016, le Maire a écrit au Président de l’association pour contester la présence de ces individus qui prêchent un islam radical, récusant notamment l’égalité entre les hommes et les femmes par une vision d’un autre âge, mettant en cause les valeurs occidentales et, pour certains, attisant les braises s’agissant des conflits du Moyen-Orient, ce qui ne peut, dans la situation d’aujourd’hui, qu’être préoccupant. Il a également alerté le ministre de l’Intérieur et le Service Central de Renseignement territorial.

La municipalité n’a jamais transigé sur ces principes. Nous faisons ce que nous disons. Tel n’est pas le cas de l’élu, toujours donneur de leçons, maintenant dans l’opposition. L’association musulmane le dénonce dans un communiqué pour son amnésie après toutes les discussions entre eux, en mars 2014, et sa proposition de prendre sur sa liste municipale des membres de cette association religieuse ! L’indignité est sans limite pour cet arroseur arrosé !

Concomitamment, cette association a annoncé avoir signé une promesse de vente, le 20 février 2016, pour devenir propriétaire d’une maison individuelle à proximité des Grands-Champs afin d’ouvrir un centre culturel et cultuel. La municipalité, respectant la séparation entre le culte et l’État, n’a jamais eu l’intention de seconder cette démarche, ni en versant de l’argent public ni en attribuant un terrain municipal : c’est contraire aux lois de la République.

S’agissant de transformer ce bien en ERP (Établissement Recevant du Public), il fallait remplir plusieurs conditions, notamment d’accessibilité et de stationnement. Or, ces prescriptions ne pouvaient être remplies pour ce projet. Ces représentants ont déposé en connaissance de cause un permis qui n’était de fait pas conforme : ce permis a été refusé.

La Municipalité est, et restera vigilante.